lundi 17 mars 2008

tepui roraima (venezuela)



L’explorateur allemand Richard Schomburgk fut le premier européen à voir le Mont Roraima en 1838. Diverses expéditions ont ensuite été tentées jusqu'à ce que le botaniste britannique Everhard Im Thurn et Harry Perkins atteignent son sommet en 1884 et y découvrent une faune et flore uniques au monde, par suite de millions d'années d'isolement; de là surgit le mythe associé à ces montagnes mystérieuses:

Iles perdues dans le temps.

Il n’en fallait pas plus pour enflammer l’imagination de Conan Doyle, le célèbre auteur de Sherlock Holmes, qui, s’inspirant du rapport des scientifiques, écrit alors le roman

Le Monde Perdu

dans lequel une équipe d’explorateurs se lancent à la recherche d’un plateau isolé aux confins de l’Amazonie où l’évolution s’est arrêtée il y a des millions d’années. (Crichton s’est inspiré de ce roman de Conan Doyle pour écrire Jurassic Park qui fut ensuite porté à l’écran par Steven Spielberg)

Que sont les tepuis?
Tepuy veut dire "montagne", tout type de montagne, dans le langage des indiens Pémons, qui habitent la région. Nous réservons ce nom à ces formations géologiques fascinantes que nous rencontrons au sud-est du Venezuela, ces immenses montagnes tabulaires de grès qui surgissent comme des forteresses de la savane et la forêt tropicale qui les entourent.

Il existe une centaine de ces tepuis, dispersés à travers les états de Bolívar et d'Amazonas au Venezuela. Seulement quelques-uns sont accessibles, d’autres sont encore inexplorés. Ils sont tous protégés sous le régime de Monument National par la Loi vénézuélienne.

Ces tepuis sont ce qui reste des sédiments, déposés il y a plus de 1.8 milliards d'années sur le bouclier Guyanais, quand l’Amérique du sud et l'Afrique étaient encore reliés et faisaient partie du supercontinent originel Gondwana. L’apparence actuelle des tepuys vient de plus de 200 millions d'années d’érosion, agrandissant fissures et fractures créées antérieurement dans le plateau de grès par des mouvements tectoniques.

Le Roraima
Le Roraima, avec ses 2810 mètres, est le plus élevé de tous les tepuys. Son nom indien est Roroima-tepuy, qui veut dire "grand bleuté" par son apparance à l'horizon. Il se situe au confluent des bassins de l’Orénoque, de l’Eséquibo et de l’Amazone.

Quelle meilleure description du sommet du Roraima que cette description d'un journaliste du National Geographic (Mai 1989): “ce que je peux distinguer du paysage dans la lumière du crépuscule parait sortir directement d'un cauchemar. Pierres et rochers de toute forme et taille sont entassés l’un sur l'autre. Une pluie glacée par des vents orageux nous fouettent le visage. (...) Il n'y a pas un seul mètre carré de surface plate. Ce qui n’est pas rocher nu et glissant est une tourbière sans fond. (...) Il est facile de s’imaginer ces rochers sculptés comme les ruines de temples de cultures étranges et depuis longtemps disparues. Mon imagination voit de colossales statues égyptiennes, divinités grecques, pagodes Siamoises, dieux Romains, éléphants nains et chameaux géants - tous pétrifiés pour l'éternité.”

Dans de telles conditions inhospitalières, seulement quelques espèces ont pu s’adapter à cet environnement, comme cette petite grenouille (Oreophrynella), endémique du Roraima, qui s’enroule comme une balle et roule au lieu de sauter; autre espèce curieuse, aussi endémique du sommet des tepuys, est la Stegolepys dont la base est enveloppée d’une substance gélatineuse dont nous ignorons la raison, et la heliamphora, une plante carnivore... une bonne nouvelle, il n'y a pas de moustiques sur le sommet du Roraima.

L'Auyantepuy
Les premières descriptions que nous rencontrons sur l'Auyantepuy sont de l'explorateur catalan Felix Cardona Puig qui a été le premier européen à apercevoir la plus haute chute d'eau au monde, connue aujourd'hui sous le nom de Salto Angel. Il fut également le premier à escalader l'Auyantepuy et à explorer son sommet.

Contrairement aux tepuis de la Chaine Orientale (Roraima, Kukenan, Ilu, etc.) qui possèdent tous une surface relativement plane et dénudée, l'Auyantepuy est entrecoupé de falaises, crevasses, rivières. C'est le plus grand tepuy de l'état de Bolivar avec une superficie de 700 kilomètres carrés et une hauteur de 2,450 mètres.

Akopan
Akopan fait partie du massif de Chimanta, qui couvre une superficie de 1.470 km2 et qui comprend de nombreux autres tépuis: Churi, Amuri, Agparamán, Toronó, Chimanta, Abakapá, Apakará, Eruoda et Tirepón. Les hauteurs varient entre 1.700m pour Abakapa-tepuy et 2.700m pour Eruoda-tepuy. La région fut explorée pour la première fois en 1936 et Akopan escaladé pour la première fois en 1946 par Felix Cardona Puig.

Sur tous les tepuys, le botaniste amateur sera servi; il pourra observer la Brocchinia Tatei cachées dans une fissure et l'Orectante Sceptrum, étrangement de la famille de l'herbe (Xyridaceae); vue ici sur un lit de Drosera, une plante carnivore, et quelques fleurs de Paepalanthus minutus; et sur cette photo l'Orectante est vue en compagnie d'une autre espèce de Stegolepis, Stegolepis Ligulata. Avec un peu plus de définition, nous pourrions observer plusieurs orquidées jaunes. Et sur un fond de Roraima la Stegolepis Parvipetala.. Toutes ces photos sont une courtoisie de Claes Grundsten, célèbre photographe naturaliste suédois, qui était avec nous plus tôt cette année. Sur tous les tépuis existent des espèces endémiques, comme les Chimantaeas sur Akopan.

Les randonnées
Le Gouvernement du Venezuela a créé le Parc National Canaima afin de protéger l'environnement fragile de la savane et du sommet des tepuys. Cependant, l'impact d’une quantité de plus en plus importante d' excursionnistes qui viennent le découvrir, plus de 3000 en 1999, est visible et sérieux. Nous nous faisons les porte-parole de Inparques qui exige de ne pas s’aventurer sur le Roraima sans un guide local et au moins un porteur, ne pas rapporter de cristaux, de toute façon ils vous seraient confisqués, rapporter tous vos déchets (ainsi que ceux vous pouvez rencontrer sur la route), ne pas créer de nouvelles pistes et sites de camping, et faire vos besoins naturels aux lieux indiqués par votre guide.

Nous vous recommandons d'être en bonne forme physique pour réaliser ces treks, spécialement l'Auyantepuy et Akopan, qui devraient être réservés aux randonneurs d'expérience.

glen canyon / lack powel (états-unis)







la costruction d'un barrage , le "glen Dam " et a l'origine de la formation du "lack powel".


Le Barrage de Glen Canyon, achevé en 1964, est un des plus larges réservoirs de l'Amérique du Nord. Ce lac artificiel situé à Glen Canyon, est mieux connu au travers des Etats-Unis et du monde entier, comme le Lac Powell. Pour vous donner une idée de sa taille, la totalité de son rivage mesure environ 3380 km, une distance plus grande que celle du rivage de l'Océan Pacifique aux Etats-Unis.Dites "Lake Powell" à n'importe quel natif de l'Utah et des images de péniches, de larges bateaux sportifs et de barques emplissent son esprit. En effet, plusieurs importantes stations balnéaires et marinas sur cet immense lac louent des bateaux de toute sorte et des "jet skis," et les hôtels et restaurants au bord de l'eau permettent de passer quelques jours à apprécier les plaisirs du lac.Le Lac Powell représente également un haut lieu de pêche pour les fanatiques pécheurs de l'ouest américain. Le lac est approvisionné en perches, brochets vairons, truites arc-en-ciel, poissons-chats, et brochets nordiques. Les autres activités de loisirs comprennent le ski nautique, la plongée sous-marine, la voile, la natation et la photographie. Glen Canyon par lui-même, est un endroit populaire qui s'étend beaucoup plus loin que la ligne d'eau, et permet de s'isoler pour camper, randonner, et faire du 4X4.Pour le visiteur américain ou international qui n'a que quelques jours pour apprécier le Lac Powell, l'essentiel de son expérience reposera sur un ensemble d'éléments combinés, tels que les vastes étendues d'eau, les gorges aux rochers rouges, les territoires isolés autrefois habités par les natifs américains, les randonnées, le camping sauvage et le 4X4, dans des endroits où se reflètent les couleurs, la culture et les grands espaces de l'ouest américain.Le centre d'accueil des visiteurs du Lac Powell et les différents lieux de contact se situent aux croisements des routes, ou encore à l'endroit où les quelques routes existantes s'arrêtent. (Utah Highways 95 and 278). En fait, la seule façon de traverser le lac depuis la marina Bullfrog jusqu'au Hall's Crossing est d'utiliser le ferry boat. Le John Atlantic Burr Ferry, qui opère entre Bullfrog et Hall's Crossing, permet d'éviter 210 km de route. Le ferry est praticable en voiture, caravane, véhicule de tourisme et bus. Il fonctionne toute l'année, mais avec un service réduit en hiver.Au centre d'accueil des visiteurs Carl Hayden, situé au barrage de Glen Canyon à Page en Arizona, les visiteurs sont encouragés à venir apprendre comment apprécier le parc tout en ayant le minimum d'impact sur l'environnement fragile du désert. Visiter le Lac Powell est plus agréable durant le printemps ou l'automne, lorsque les températures sont modérées. (Les températures au cours de l'été peuvent atteindre 43 degrés Celsius).Il y a cinq marinas sur les bords du Lac Powell. Des campings sont ouverts aux marinas de Hite, de Halls Crossing et de Bullfrog. Les réservations pour les péniches, les bateaux, les logements et les véhicules de tourisme doivent être faites à l'avance. Des excursions en bateau en direction du Rainbow Bridge National Monument sont organisées chaque jour de l'année depuis la marina Bullfrog en Utah et la marina Wahweap à Page, en Arizona.

beacon valley (antarctique)



west beacon' vallée taylor'chaine des vallées sèches,antartique(pole sud) paysage minéralunique dans ce "continent blanc" , les vallées sèches ne sont ni prisonniéres de la glace ni recouvertes de neige. en effet, les vents catabatique venus ducoeur del'antarctique y soufflent jusqu'a 300 km/h et empéchent la neige de s'y accumuler . leur force et tel que qu'ils erodent la roche et dévoilent les strates sedimentaires. surplombant le fleuve gelé du glacier taylor? le massif west beacon apparait ainsi constitué de couches de basaltes noirs d'origine volconique (dolerites de ferrar) , vennues s'infiltrée dans des strates sédimentaires fluviales et lacustres de couleur ocre (supergroupe de beacon). aride et glacial, ce desert polaire de 15000 km² compte parmi les regions les plus inhospitaliére de la planète.pourtant, quelque forme de vie dites "extrémophiles" s'y sont adaptées , comme des bactéries ou des algues unicellulaires . pour proteger ce lieu unique, terrain privilégié pour les recherches sur l'histoire de la terre l'adaptation de la vie, un statut de 2004 l'a décrété "antarctic specially managed area (asma). les américains et les néo-zélandais, qui ont installé leurs bases scientifiques dans la region de mac murdo, sont coresponsable de sa gestion.

le desert de blackrock (États-Unis)




L'activité des geysers, comme celle de toutes les sources chaudes, est liée à une infiltration d'eau en profondeur. L'eau est chauffée par sa rencontre avec une roche, elle même chauffée par le magma en fusion ou par l'action du gradient géothermique (la température et la pression augmentent avec la profondeur), c'est pourquoi il est possible de trouver des sources d'eau chaude et des geysers dans les régions non volcaniques. Cette eau, chauffée et mise sous pression, rejaillit alors vers la surface par effet de convection. Les geysers diffèrent des simples sources chaudes par la structure géologique souterraine. L'orifice de surface est généralement étroit, relié à des conduits fins qui mènent à d'imposants réservoirs d'eau souterrains.

L'intensité des forces en jeu explique la rareté du phénomène. Autour de nombreuses zones volcaniques, on peut trouver des sources chaudes accompagnées de fumerolles (île Sainte-Lucie, Java, Dallol, etc). Mais souvent, les roches sont trop friables, ce qui génère une érosion rapide et condamne l'apparition d'un geyser qui doit disposer de conduits naturels étroits et résistants.

L'activité d'un geyser est assez fragile et capricieuse et certains se sont éteints parce qu'on y avait simplement jeté des déchets. L'autre raison est bien entendu l'exploitation de l'énergie géothermique. En effet, certains geysers ne sont plus actifs suite à l'intervention humaine, notamment après la construction de centrales géothermiques.

Dans des endroits où il existe une activité géothermique, l'homme a parfois foré le sol, bâti des conduits étanches qui permettent à des sources chaudes de jaillir comme des geysers. Ces geysers artificiels sont appelés « puits géothermiques jaillissant ».Il arrive également que des sources d'eau froide jaillissent à la manière d'un geyser par la pression du dioxyde de carbone dissout dans l'eau. Il ne s'agit pas non plus de geysers mais on les appelle pourtant souvent « geysers d'eau froide ». Un des plus connus est le Crystal Geyser dans l'état de l'Utah. Il peut aussi s'agir d'un puits artésien mais dans ce cas la pression provient de la configuration géologique de la nappe d'eau, la sortie de l'eau étant un point bas de la nappe aquifère.Un jaillissement perpétuel (en anglais perpetual spouter) est une source chaude ou un puits géothermique dont l'eau jaillit en permanence. On les appelle également parfois geysers mais ils n'en font pas vraiment partie car leur rythme est trop régulier. cas surprenant d'apparition de geysers artificiels : le cas, en 1890, de l'apparition du Fly geyser, en plein milieu du Black rock désert, (Utah, USA). Ce geyser, encore actif aujourd'hui, à été créé alors que les propriétaires d'un ranch ont foré accidentellement une nappe d'eau surchauffée. Il en résulte l'apparition d'un geyser rouge et orange, terminé par trois cônes, juché sur une plateforme de calcaire en plein milieu du désert.